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La Casamance, zone sud du Sénégal, est composée de trois régions (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), qui sont excentrées du reste du pays et situées entre la Gambie et la Guinée Bissau. Cette partie a une population jeune, et connaît des difficultés de développement économique et social qui sont notamment dues à un conflit qui a plongé la région dans l’instabilité pendant plusieurs années. La Casamance et ses zones limitrophes en Gambie et Guinée Bissau sont marquées par des problèmes sanitaires importants, y compris une prévalence du VIH qui dépasse les moyennes nationales et d’importants taux de violences faites aux femmes y compris de violences sexuelles. Ces violences sont peu ou pas prises en charge car il n’existe pas de structures spécialisées dans ce domaine. Quelques services d’accueil d’urgence ont été mis en place à Ziguinchor mais n’apportent qu’une réponse partielle à un problème multiforme. C’est dans ce contexte que San/Access et son partenaire local Enda Santé sont en train de construire un centre intégré d’accueil et de prise en charge des victimes de violence pour les jeunes de Casamance et des pays voisins.

 

 

 

SAN/Access et Enda Santé vont donc ouvrir fin 2021 à Ziguinchor un centre d’accueil et de prise en charge intégrée pour victimes de violences qui aura une dimension sous régionale. Le centre aura pour vocation de devenir un centre de référence dans la prise en charge des violences sexuelles. 

 

Le centre offrira :

  • un hébergement de 12 places avec prise en charge intégrée pour des jeunes de 10 à 24 ans victimes de violences, notamment de violences sexuelles. (Avec possibilité dans des cas spécifiques d’accueillir des jeunes au-delà de cette tranche d’âge si la situation le nécessite). 
  • un accueil de jour avec prise en charge médicale, juridique et psychosociale en ambulatoire pour les victimes de violence, notamment les violences basées sur le genre et les violences sexuelles. 
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